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Trouble sexuel masculin

Trouble sexuel masculin. Vous pensez souffrir d’éjaculation précoce ? L’éjaculation précoce est le trouble sexuel masculin le plus fréquent 1. Les troubles de la sexualité masculine sont fréquents et plus ou moins graves selon leur fréquence et les répercussions psychologiques qu'ils entrennent. Elle touche environ 1 homme sur 5. Quels sont les différents troubles sexuels masculins (panne d'érection, baisse de de libido, priapisme, maladie de La Peyronie…) ? Quelles sont leurs caractéristiques, leur fréquence ? Quels sont leurs traitements  ? Troubles sexuels masculins : le point sur ces affections aux répercussions souvent importantes.

Les dysfonctions sexuelles et les troubles du désir peuvent toucher tout le monde, autant les hommes que les femmes et se manifester à tout âge. La sexualité censée être épanouissante peut alors peser lourd sur les épaules d’un couple.

 Peu importe le problème, il est souvent difficile de discerner ce qui est physiologique de ce qui est psychologique. Les idées, les pensées et les sentiments ont au moins autant d'importance que les manifestations physiques.

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7 Français sur 10 rencontrent des problèmes de rapidité éjaculatoire, 1/3 des 18-69 ans ayant déjà éjaculé avant même la pénétration. Voici quelques-uns des nombreux enseignements d'une enquête récente*, dont nous vous révélons les résultats aujourd'hui.

La durée idéale d'un rapport sexuel selon les femmes : entre 7 et 13 minutes. Au-delà, elles s'ennuient, en-dessous, c'est trop court. Et, bien que seules trois femmes sur 10 estiment qu'un rapport sexuel est raté si elles n'ont pas eu d'orgasme (contre 4 sur 10 il y a vingt ans), elles n'hésitent pas à sanctionner l'éjaculation précoce par une rupture. Ainsi, 29 % des Françaises, 40 % des cadres, et 41 % des étudiantes se sont déjà séparées de leur partenaire masculin à cause de son éjaculation précoce. Un chiffre sous-estimé par les hommes, qui ne sont que 15 %, parmi ceux qui ont eu des problèmes d'éjaculation, à penser qu’ils ont été quittés pour cela.

L'éjaculation précoce ne touche pas seulement les jeunes

66 % des 25-34 ans ont eu un problème d'éjaculation précoce dans l'année et 71 % des hommes sexuellement actifs en rencontrent aujourd'hui. 59 % des Français ont déjà éjaculé dès l'intromission de leur sexe, dont 20 % récemment. « L'éjaculation précoce est un phénomène de masse qui est loin d'être une expérience de jeunesse, commente François Kraus, directeur du pôle « Genre, sexualités et santé sexuelle à l’Ifop ». Non seulement, la quasi-totalité des hommes n’ont pas réussi à se retenir avant leur partenaire, mais presque autant admettent avoir déjà eu récemment une éjaculation trop rapide. » Un phénomène qui reste tabou dans le couple : ils sont seulement 36 % parmi les éjaculateurs précoces ont abordé le sujet avec leur conjointe.

Les méthodes préférées des Français contre l'éjaculation précoce

Seuls 6 % des éjaculateurs précoces ont consulté un médecin spécialisé pour les aider. Pour faire baisser la pression, ils emploient plutôt des techniques comportementales : 98 % ralentissent le rythme, 79 % se retirent lorsque l'éjaculation est imminente, 66 % pensent à des choses qui calment leur excitation, 52 % changent de position (le Kamasutra peut être une bonne source d'inspiration) et 40 % mettent un préservatif. Seuls 14 % utilisent médicaments et produits retardateurs. Enfin, 13 % des éjaculateurs précoces prennent de la drogue (cannabis, cocaïne) pour pallier leur problème. Effrayant.

*enquête menée par l'Ifop pour Charles.co  auprès d’un échantillon de 1957 personnes, représentatif de la population française masculine âgée de 18 ans et plus du 19 au 24 avril 2019.

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6 hommes sur 10 ont connu des pannes d'érection selon une étude, et "c'est normal"

Six hommes sur dix en France reconnaissent avoir déjà eu des pannes d'érection dans leur vie, un sur trois dans l'année écoulée, selon une enquête Ifop* réalisée pour le compte de la start-up Charles.co. Que 60% des hommes déclarent avoir déjà eu des troubles de l'érection ne signifie pas qu'ils sont plus nombreux qu'avant, mais ils le déclarent plus qu'avant, une tendance que notent les sexologues depuis plusieurs années. 

"C'est normal que 60% des hommes aient déjà eu une panne dans leur vie, ça n'en fait pas des troubles de l'érection, ce n'est pas une maladie", a réagi mercredi 22 mai sur franceinfo Philippe Brenot, psychiatre, anthropologue, directeur d’enseignement en sexologie à Paris-Descartes et auteur du livre Pourquoi c’est si compliqué l’amour.

 Y a-t-il une différence entre avoir une panne d'érection et des problèmes récurrents ?

Philippe Brenot : Il faut dédramatiser. Je pense qu'un sondage comme celui-là est intéressant parce qu'il montre un fait qui existe. Le chiffre de six hommes sur dix, en définitif, est normal. Le problème, c'est que nous n'avons pas d'information sur la sexualité, nous n'avons pas d'éducation à la sexualité. Notre sexualité, elle est socialement construite. C’est-à-dire que les images de la société vont fabriquer nos comportements. Le porno sur internet a modifié non pas la sexualité de nos adolescents, mais notre sexualité à tous et cela a donné l'idée de l'homme infaillible. C'est normal que 60% des hommes aient déjà eu une panne dans leur vie, ça n'en fait pas des troubles de l'érection, ce n'est pas une maladie.

Donc il ne faut pas culpabiliser ?

Ça, c'est plus compliqué. Aujourd'hui, et notamment au sein du couple, il est vrai que la sexualité occupe une grande place et quelques fois, sur le modèle des feuilletons américains, on se sépare sur une défaillance affective sexuelle. Effectivement, il faudrait le prendre en compte mais en dédramatisant, parce que si on laisse traîner une panne émotionnelle, c'est-à-dire quelques chose qui est de l'ordre de la relation, très vite, cela peut devenir un trouble qui va déstabiliser le couple.

Les causes sont plutôt psychologiques, physiologiques ou un peu des deux ?

C'est un peu des deux parce que si j'ai une panne psychologique, je vais ensuite avoir une angoisse d'anticipation, c’est-à-dire que j'ai peur à l'avance, inconsciemment, que ça revienne. Et je peux alors avoir un trouble. Le phénomène est assez courant, et pourtant les hommes consultent peu. 20% à peine de ceux qui ont un trouble récurrent vont consulter un médecin. Ça s'améliore peu parce que la sexualité est un domaine qu'on n'ose pas aborder. En premier lieu avec sa partenaire, par peur qu'elle le prenne mal. Pourtant, les femmes dramatisent beaucoup moins un trouble de l'érection pour une raison simple, c'est qu'elles attribuent l'érection à un problème de désir mais elles savent très bien qu'elles-mêmes ont un désir variable. Ce sont les hommes qui vont beaucoup plus dramatiser leurs troubles.

Est-ce qu'à défaut d'en parler, on préfère se réfugier vers des produits, des médicaments ? La dérive est-elle dangereuse ?

L'auto-prescription, ça ne fonctionne pas et ça peut être dangereux. Il peut y avoir des contre-indications, donc il faut que ce soit un médecin qui prescrive. Par contre, il est important de dédramatiser, c’est-à-dire que les hommes puissent consulter, si le trouble dure, des médecins formés à cela ou des psychologues formés. Mais il faut surtout ne rien acheter en dehors de la pharmacie, il y a sur internet des produits qui sont dangereux.

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Ces hommes qui n'ont plus envie de sexe

Les hommes aussi ont la migraine. En panne de désir, ils sont de plus en plus nombreux à consulter un sexologue. Ils ne souffrent pas de troubles de l’érection, simplement, faire l’amour ne les intéresse pas. Comment expliquer cette baisse de libido ?

« Quand un couple me consulte pour un problème de désir, je ne me risque plus à me tourner vers la femme pour demander : “Depuis quand, madame ?” » confie Sylvain Mimoun en souriant. Car ce trouble, longtemps féminin, a gagné les hommes. « Peut-être leurs femmes s’en plaignaient-elles moins auparavant, avance le médecin sexologue. Peut-être aussi les hommes confondaient-ils trouble de l’érection et perte de désir. Avant, quand l’un deux me disait qu’il n’avait plus de désir, en investiguant un peu, je me rendais compte qu’il avait surtout peur que son érection ne tienne pas. Aujourd’hui, ceux qui viennent me consulter ont bien une érection, mais ils n’en font rien. » Le vrai trouble du désir est bien là : avec ou sans Viagra, faire l’amour ne les intéresse pas… ou plus. Passage en revue de ce qui peut entraîner cette fuite du désir.

La tyrannie des valeurs féminines

Pour expliquer cette baisse de libido masculine, la psychanalyste Hélène Vecchiali dénonce tout d’abord une forme de violence insidieuse : « La société valorise le féminin de façon éhontée. La douceur, la parole, le consensus, au détriment de ce qui est pointu, piquant, tranchant. Il est demandé aux hommes de développer des qualités féminines, comme si les femmes avaient tout juste et les hommes tout faux ! » Comment en rester un quand tout ce qui est constitutif du masculin est considéré comme brutal, agressif, violent ? Comment désirer avec des valeurs et des mots étrangers à soi ? Les femmes n’ont pourtant rien à gagner de cette dévalorisation des valeurs masculines. « Elles ont besoin d’admirer un homme pour l’aimer, poursuit la psychanalyste. Besoin aussi d’être désirées, car elles ont à réparer une double blessure imaginaire : celle d’avoir déçu leur mère en n’étant pas le garçon qui l’aurait comblée, à laquelle s’ajoute la peine d’avoir dû renoncer à leur père qui préférait leur mère. Les femmes sont donc perdantes sur les deux tableaux : elles vivent avec des hommes qu’elles n’admirent plus et qui ne les désirent plus. »

La peur de la rencontre

Jacques Arènes, auteur de Lettre ouverte aux femmes de ces hommes (pas encore) parfaits… (Fleurus, 2005).

Absence de désir ne signifie pas toujours absence de relation sexuelle, comme le rappelle le psychanalyste Jacques Arènes : « C’est surtout vrai chez une partie des hommes jeunes, pratiquant le sexe de façon mécanique, la tête et le coeur ailleurs. Ils font partie de la génération élevée avec les films porno diffusés sur Canal + : ils ont une sexualité cadrée, des attentes précises, mais sont absents de la relation. Il est étonnant de constater que de plus en plus de jeunes côtoient les clubs échangistes, fréquentés jusque-là par des couples installés voulant redynamiser leur sexualité. Cette pratique traduit une perte de désir qu’il faut vaincre à tout prix, à coups de stimuli de plus en plus forts. Existe ensuite une certaine saturation autour d’une sexualité envahissante. Or, le désir se nourrit toujours d’un peu de manque. » Pour le psychanalyste, ces relations non habitées par le désir sont surtout une façon de se protéger : « Avoir du désir pour une femme, supporter la vraie rencontre affective et sexuelle est excitant, mais aussi inquiétant, l’homme sait qu’il prend le risque de souffrir. » Une posture longtemps réservée aux femmes, un danger qu’il ne veut pas courir.

Des femmes sexuellement exigeantes

Pendant des siècles, seul a compté le plaisir masculin. Époque heureusement révolue : l’homme d’aujourd’hui sait qu’il ne suffit pas qu’il ait une érection et un orgasme, mais qu’il doit donner du plaisir à sa compagne de jeu. Or, certaines femmes établissent une frontière très floue entre accès à la jouissance et exigence de plaisir. Des remarques parfois acerbes peuvent être dévastatrices pour le désir masculin : « Une critique sexuelle s’inscrit dans la mémoire de l’homme de façon indélébile, il s’en souviendra toute sa vie », note Sylvain Mimoun. C’est ainsi que la peur de ne pas faire jouir sa partenaire se tapit derrière bien des pertes de désir. Et que l’on voit des hommes se détourner d’une sexualité qui les met en danger.

Une affaire d'hormones

Toute perte de désir devrait faire l’objet d’une consultation médicale, avant toute investigation psychologique, préconise le docteur Ronald Virag, spécialiste des dysfonctions sexuelles masculines. En effet, chez l’homme, le désir est dépendant de son taux de testostérone. Celui-ci est présent dans le sang à raison de trois à douze nanogrammes par millilitres. En dessous, on assiste à une baisse significative de l’appétit sexuel. D’autres paramètres biologiques interviennent également, notamment les hormones hypophysaires et hypothalamiques, ainsi que les neurotransmetteurs cérébraux (dopamines, endorphines, ocytocines…). Ajoutons que certains médicaments inhibent la production de testostérone, ceux qui contiennent de la prolactine par exemple. Un apport d’hormones peut alors être prescrit.

Des hommes malmenés

Ghislaine Paris, auteure d’Un désir si fragile (Leduc.s Éditions, 2009).
Philippe Brenot, auteur des Violences ordinaires des hommes envers les femmes (Odile Jacob, 2008).

« La plupart du temps, quand un homme vient me consulter pour une panne de désir, je découvre très vite qu’il rencontre des difficultés dans son travail », remarque Ghislaine Paris, médecin sexologue. Les hommes sont parfois soumis à une telle pression professionnelle que toute remise en question a des répercussions sexuelles. « Un homme s’était entendu dire qu’un stagiaire aurait pu faire son travail et qu’on le gardait parce que l’on ne pouvait pas faire autrement, raconte Sylvain Mimoun. Il s’est senti castré, et son désir sexuel a disparu. » Ce dernier n’est qu’une facette de notre libido et de notre désir en général, et son absence peut s’inscrire dans un contexte dépressif : l’homme n’a plus envie de faire l’amour, mais il n’a plus envie de grand-chose d’autre.

C’est le « syndrome du vieux mâle fatigué » décrit par Jacques Arènes : « Il a beaucoup de travail, des enfants fatigants, des problèmes d’usure de couple, et il doit arriver à renouveler le désir, avec la crainte d’une vitalité moindre et la peur de vieillir. » Une peur sourde qu’il convient d’entendre et de comprendre. « Il y a toujours eu des hommes et des femmes moyennement intéressés par la sexualité, explique le psychiatre Philippe Brenot. Certains sont dans la sublimation, qui consiste à détourner l’intérêt sexuel vers un autre but de jouissance, dans le travail intellectuel, l’art ou le sport. Or, aujourd’hui, une prétendue norme nous impose d’être tous, tout le temps, passionnés par le sexe. Ce terrorisme donne des complexes à bien des hommes qui, du coup, s’en éloignent. »

Une inversion des rôles

Certaines femmes se conduisent avec les hommes comme ces derniers se conduisent parfois avec elles. Gabriel, 22 ans, moniteur de natation dans un hôtel de luxe, se souvient encore d’une expérience cuisante : « Une femme m’avait dragué à la piscine et proposé de la rejoindre le soir dans sa chambre. Après l’amour, elle m’a lancé : “Rhabille-toi !” J’ai mis un an à m’en remettre. » Toutes les femmes n’ont bien sûr pas un comportement aussi excessif, mais elles sont de plus en plus nombreuses à faire le premier pas, d’une manière qui prive l’homme de toute initiative. Les conséquences sur leur désir sont immédiates : « Depuis la nuit des temps, l’homme est un chasseur. C’est une posture qui lui évite de tomber dans le piège du désir maternel, analyse Hélène Vecchiali. En effet, tout petit, sa mère lui a donné le sentiment d’être un homme parfait qui la comble, mais il sent bien que c’est une imposture. Aller vers les femmes est une façon de lutter contre ce mensonge et de se prouver qu’il est capable de désirer, de séduire une autre femme qu’elle. Face à une partenaire trop entreprenante, il est privé d’une occasion de tester son courage. »

Un pas l'un vers l'autre ?

Comment accorder à nouveau désirs féminins et masculins ? En « bougeant », répond Hélène Vecchiali, en acceptant que les choses aient changé : « Nous sommes en période de mutation des rôles et il faut cesser de se lamenter sur l’air de “c’était mieux avant”. Les femmes doivent renoncer à demander aux hommes tout et son contraire. Eux doivent se mobiliser : les femmes ont changé et savent aujourd’hui ce qu’elles veulent. À eux d’en faire autant et d’affirmer leur propre désir. » Faire un pas l’un vers l’autre, d’accord. Et pourquoi pas faire de cette inversion des rôles un nouveau jeu amoureux ?

« Je vis de plus en plus mal qu’il n’ait jamais envie de moi »

Sexe et sentiments, version homme de Sylvain Mimoun et Rica Étienne. La sexualité masculine sous tous ses aspects. Où Sylvain Mimoun rappelle que, chez les hommes aussi, elle passe par la tête (Albin Michel, 2009). Ainsi soient-ils d’Hélène Vecchiali. Les effets négatifs de la « féminisation » de la société sur l’identité des hommes, et des pistes pour s’en sortir (Calmann- Lévy, 2005).

Sabine, 36 ans, mariée depuis dix ans, trois enfants

« Quand j’ai rencontré mon mari, je me suis vite rendu compte qu’il n’était pas très intéressé par le sexe, mais comme je sortais d’aventures dans lesquelles les hommes ne cherchaient que ça, cela m’a plutôt plu. Nous avons eu trois enfants en quatre ans, et cela ne m’a pas dérangée qu’il ne me sollicite pas trop. Aujourd’hui, ma dernière a 4 ans, et j’aimerais avoir une vie sexuelle plus riche. Pendant des années, nous n’en avons jamais parlé, puis, un jour, je lui ai proposé d’aller voir un sexologue. À ma grande surprise, il a accepté.

Mais depuis, le problème a empiré : je crois que cette démarche lui a mis une sorte de pression, il a des problèmes d’érection et d’éjaculation précoce. Je vis de plus en plus mal qu’il n’ait jamais envie de moi, j’imagine qu’il me trouve grosse, moche, et, du coup, je me sens ainsi ! Pourtant, c’est un homme adorable, nous avons tout pour être heureux. Je n’ai pas envie de le quitter, j’ai juste peur de finir par le tromper… »

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L’impuissance, un faux problème de nos jours ?

Le terme “impuissance” n’est pratiquement plus utilisé. Aujourd’hui, on parle davantage de pannes d’érections. Considérant évidemment qu’une panne n’est pas définitive. Ce qui est presque vrai à 100 pour cent puisqu’aujourd’hui, il existe de multiples remèdes contre les pénis en berne.

 

L’impuissance concerne aussi les femmes 

Evidemment, l’impuissance ne concerne que les hommes mais elle gêne considérablement la libido des femmes. Une femme qui a un amant ayant des pannes à répétition se sent moins désirable et se met à douter d’elle-même et par conséquence, à plus ou moins long terme, elle se désintéresse de la sexualité. Ce souci n’est donc jamais à prendre à la légère. Si une panne se produit une fois, inutile de s’en inquiéter, tout se passera bien la prochaine fois. Cela probablement dû à la fatigue, à une petite anxiété. Mieux vaut néanmoins ne pas évoquer le sujet. La femme doit rassurer son partenaire sans pour autant dire : « C’est pas grave » car justement, c’est souvent vécu de manière assez dramatique pour lui. Quant à l’homme, mieux vaut passer à autre chose car s’acharner à retrouver une érection risque d’augmenter l’angoisse de performance. La prochaine fois, tout risque en revanche de rentrer dans l’ordre.

La difficulté d’en parler 

En revanche, lorsque les pannes se reproduisent, les hommes, bien souvent, ont tendance, au lieu d’évoquer le sujet, d’espacer les rapports par peur de renouveler l’échec. Alors pourquoi les hommes n’osent-ils pas encore en parler facilement à leur compagne et à leur médecin ?

Leur partenaire très souvent se sent visée, responsable (ce qui peut être le cas certes mais c’est loin d’être systématique) et donc réagit mal. Ils aborderont plus facilement la question face à un médecin qui n’est pas leur médecin traitant.

Ne restez pas avec une verge molle

Ce silence est vraiment regrettable car plus l’impuissance s’installe, plus elle provoque des dégâts dans le couple. Tous les hommes ou presque connaissent ou connaîtront des pannes. Et après la soixantaine, il est presque normal de ne plus avoir la même vigueur, c’est le cas pour tous nos organes sans exception.

Ainsi l’impuissance reste tout de même un vrai problème de nos jours et c’est bien dommage.

Alors adaptez votre sexualité sans penser à la performance mais ne restez pas avec une verge molle car c’est dévalorisant pour votre estime de vous-même et il y a toujours une solution adaptée.

Voici quelques conseils pour éviter cette panne :

  • Si vous vous sentez particulièrement anxieux lors d’un premier rapport avec une nouvelle partenaire, prenez le temps de flirter et ne passez pas à l’acte obligatoirement les premiers soirs. Cet apprivoisement des corps suffira à vous redonner confiance.
  • Si vous êtes sur le point d’avoir un rapport sexuel et que vous n’avez finalement pas très envie, faites fonctionner votre imaginaire fantasmatique et n’hésitez pas à vous aider de votre main pour retrouver toute votre vigueur.
  • Si vous commencez à sentir que votre rigidité est moins présente, augmentez le temps de préparation, appelé à juste titre les préliminaires. Et respectez votre temps réfractaire. Ce temps de latence entre deux rapports sexuels qui chez l’homme s’allonge au fil des années.
  • Enfin si vous avez vraiment des pannes, consultez.

Aujourd’hui, il existe des solutions à toutes, ou presque toutes, les pannes masculines. Même les impuissances totales peuvent se résoudre grâce aux implants péniens devenus très efficaces et discrets. Et bien sûr , les pilules (Viagra, Levitra, Cyalis et Spectra ) sont capables de redonner à l’homme toute sa vigueur à la moindre panne. 

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Problèmes d’érection : comment en parler ?

Etre en petite forme au moment de passer à l’acte, cela peut arriver à tous les hommes, quel que soit leur âge. Fatigue, soucis, alcool, il en faut parfois peu. Un peu de repos, une touche de tendresse et d’humour et tout rentre dans l’ordre. Mais quand les troubles s’installent, chacun a tendance à se replier sur soi-même. Or il est primordial de continuer à communiquer.

Souffrir de troubles de l’érection, c’est ne pas parvenir à obtenir ou à maintenir une érection suffisante et durable pour permettre un rapport sexuel satisfaisant. Quand cela dure depuis plus de 3 mois, les spécialistes parlent de dysfonction érectile et il vaut mieux l’évoquer avec un médecin. Pour écarter toute cause vasculaire, neurologique ou hormonale. Et pour mettre en place la prise en charge la plus adaptée. Car il existe des solutions.

Avec votre partenaire

Comme toute difficulté concernant la sphère intime, les troubles de l’érection poussent souvent les deux partenaires à se replier sur eux-mêmes. Chacun se remet en cause, l’homme s’accusant de ne pas être à la hauteur, la femme se reprochant d’être moins désirable… Or le silence est la pire des solutions.

Comme beaucoup de couples, vous êtes confrontés à un problème. Ce n’est pas une fatalité, et vous allez trouver ensemble des solutions pour le résoudre. Le message le plus important à garder en tête et à faire passer à l’autre ? Trouble de l’érection et baisse du désir sont deux choses bien distinctes. Et en attendant que tout rentre dans l’ordre, rappelez-vous : le rapport sexuel ne commence pas à l’érection et ne se résume pas à la pénétration. Bain moussant à deux, massages, caresses… Il y a mille et une façons de prendre et de procurer du plaisir.

Avec votre médecin

Aborder le sujet dans le cadre d’une consultation médicale est une étape essentielle vers l’amélioration. Généralistes, andrologues et sexologues connaissent parfaitement le problème et peuvent vous aider. Lors du premier rendez-vous, faites preuve de sincérité, il n’y a aucune raison d’être gêné ou d’avoir honte. Utilisez un vocabulaire simple et précis afin de décrire au mieux le trouble d’érection dont vous souffrez. Vous ne savez pas comment démarrer la conversation ? Pourquoi ne pas dire tout simplement « Docteur, avec ma partenaire, ça ne marche plus aussi bien qu’avant… » ou encore « Docteur, je m’inquiète pour ma sexualité… ».

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Problème cardiaque et sexualité : la méthode Kitomi

L’activité sexuelle est une préoccupation pour de nombreux patients souffrant d’un trouble cardiaque : la méthode Kitomi vise à les rassurer et à les guider.

En cas de problème cardiaque bien traité et stabilisé, les relations sexuelles ne présentent pas de danger. Au contraire, elles participent de manière significative au bien-être, tant physique que mental. Néanmoins, une proportion importante de patients exprime de réelles inquiétudes, sachant aussi que ce sujet n’est pas suffisamment abordé avec le corps médical.

En synthétisant les données de la littérature scientifique, une équipe brésilienne (université fédérale de Rio de Janeiro) a développé une méthode, ou plutôt une « grille », destinée à guider les soignants et les patients. Elle a été baptisée Kitomi : Ki pour kiss (baisers, s’embrasser), T pour touch (toucher, caresses), O pour oral sex (sexe oral), M pour masturbation et I pour intercourse (pénétration). Les pratiques sexuelles autorisées dépendent de l’état du patient.

• Risque cardiaque faible : Kitomi (tout est possible)
• Risque intermédiaire : Kitom (tout sauf la pénétration)
• Risque élevé : Kit (baisers et caresses)

L’évaluation du risque repose sur le caractère stable ou non de la maladie cardiaque, et les symptômes qu’elle pourrait induire pendant l’acte sexuel. Ces catégories ne sont pas cloisonnées : un patient à risque intermédiaire mais qui répond favorablement aux tests physiques peut envisager la pénétration, alors qu’évidemment, le traitement du trouble cardiaque, et/ou la réhabilitation après un accident cardiovasculaire ou une intervention, permettent de passer progressivement d’une catégorie à l’autre, toujours sous la supervision étroite du médecin. Les auteurs estiment que cette grille devrait contribuer à la fois à informer et à rassurer les patients anxieux.

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Panne de désir : que faire pour booster votre libido ?

Votre désir sexuel semble éteint ? Rassurez-vous, pas de quoi vous tourmenter. Une baisse de libido peut arriver à tous les couples et ne signifie pas forcément que vous n'êtes plus amoureuse. Envie de raviver la flamme ? Voici quelques conseils pour réveiller votre appétit sexuel.

Savoir s'interroger et/ou se remettre en question

Un appétit sexuel en berne est forcément lié à quelque chose, que vous en soyez consciente ou non. Les facteurs peuvent être divers, d'ordre psychologique, émotionnel ou physiologique. Raison pour laquelle il est important de savoir se remettre en question pour essayer de comprendre ce qu'il se passe dans votre cerveau et retrouver le désir sexuel. Peut-être êtes-vous rongée par le stress, avez-vous tout simplement accumulé beaucoup de fatigue ou encore traversez-vous une période de déséquilibre hormonal ? Si cela fait partie des pistes envisageables, d'autres facteurs liés davantage à la psychologie peuvent également entrer en jeu, comme notamment un problème relationnel, un manque de confiance en soi ou encore des conflits perpétuels qui nuisent à votre couple.

La seule manière de le savoir est de prendre rendez-vous avec votre médecin afin d'en discuter. Il pourra ainsi vous aider à identifier les causes de votre perte de libido, et vous invitera à consulter un sexologue si besoin, ou à faire une batterie d'examens sanguins pour vérifier si tout va bien et si votre pilule vous convient toujours. Le simple fait d'en parler peut parfois être bénéfique et suffire à débloquer ce petit je-ne-sais-quoi qui met des barrières à votre désir sexuel.

En parler avec votre partenaire

Si vous rencontrez un problème de libido, ne faites pas l'erreur de tout garder pour vous. Si vous ne lui en parlez pas, votre compagnon risquerait de ne pas comprendre la distance en train de s'installer et pourrait s'interroger sur la sincérité de vos sentiments ou encore suspecter une potentielle infidélité. La communication reste le ciment d'un couple. Les partenaires sont censés pouvoir tout se dire afin de se soutenir, même dans les mauvais moments. Dites-lui ce que vous ressentez au plus profond de vous : impression d'être laissée de côté ou autre, lancez-vous. Si votre relation est solide, aucun risque qu'il se moque de vous, comme vous pourriez le craindre. Prenez votre courage à deux mains et engagez la discussion.

Raviver la flamme

Pour faire grimper la température et retrouver votre appétit sexuel d'antan, ne lésinez pas sur les préliminaires. Prenez en effet le temps de vous susurrer des mots doux, de vous caresser et de vous chercher. Une bonne façon de faire monter le mercure et de vous mettre en confiance. Mettez-vous en conditions : petite musique d'ambiance, lumière tamisée et bougies parfumées. Plus que le sexe à proprement parler, le cadre environnant joue aussi un rôle évident et vous aidera à vous laisser aller pleinement. Allez-y étape par étape, nul besoin de précipiter les choses.

La libido dans les chaussettes en hiver ?

Si l'on en croit les magazines ou les sites féminins, l'hiver met à mal notre libido : manque de désir, moins de galipettes et baisse de testostérone seraient l'apanage de la saison froide. Idées reçues ou réalités ?

Le désir diminue-t-il en hiver ?

"Il y a très peu de données sur les variations saisonnières du désir", répond le Dr Buvat, président de la Société française de médecine sexuelle. A une exception près : la dépression saisonnière, où l'on constate en plus de la tristesse, de l'apathie et de la boulimie de sucre, une baisse de désir. Or ce trouble qui survient chaque automne et hiver touche de 10 à 20% de la population en incluant les formes mineures (appelées sub-cliniques en médecine).

Les femmes en sont d'ailleurs plus souvent victimes. Ce syndrome serait un vestige de l'hibernation de nos ancêtres : cette baisse de libido l'hiver et son augmentation l'été assurerait aux femmes de tomber enceinte et donc de donner naissance à leurs enfants à une période où ils ont le plus de chance de survie. Pas de panique pour autant, la luminothérapie est une thérapeutique naturelle, qui soulage ceux et celles qui souffrent de dépression saisonnière.

Moins de galipettes...

S'il y a peu d'études focalisées sur le désir, il y en a sur la fréquence de l'activité sexuelle.

Chez les animaux, l'activité sexuelle et la fonction reproductive déclinent durant les périodes où la luminosité est réduite. Les mêmes phénomènes ont été décrits chez les femmes vivant dans des zones géographiques où un fort contraste de lumière existe, comme par exemple en Scandinavie. Mais pas en France...

"La majorité des études montrent que la fréquence des rapports est supérieure en été et à Noël, commente le Dr Buvat. Elle est influencée par les phénomènes sociaux comme les vacances et les fêtes."

A nous de créer des occasions festives pour faire l'amour : anniversaire de rencontre, de premier baiser ou dîner surprise en amoureux et aux chandelles, toutes les raisons sont bonnes !

Le taux de testostérone hors jeu

Selon le Dr Buvat, président de la Société francophone de médecine sexuelle, la variation suivant les saisons de la production de la testostérone est discutée : les études retrouvent des résultats variables. "Mais dans la majorité des cas, cette variation est inférieure à 10% du taux de testostérone. Il est donc peu probable qu'il y ait un impact sur la fonction sexuelle humaine", conclut le sexologue.

Exception faite d'une ou deux études en Norvège, où la différence de lumière est conséquente selon les saisons et la production de testostérone chute de 30%. Mais, et ce "mais" est surprenant : les taux les plus bas sont retrouvés en... été ! Et les taux culminent en automne et en hiver. A l'inverse des idées reçues sur le sujet.

Les kilos... mauvais pour la libido

Des rumeurs courent... L'hiver favoriserait la prise de poids avec un retentissement négatif sur la libido. En cause un processus d'hibernation, hérité de nos ancêtres, qui s'accompagnerait d'une baisse du désir et de la prise de quelques kilos disgracieux mettant à mal notre libido.

Inutile de se jeter sur les barres chocolatées et les viennoiseries sous prétexte qu'il fait froid : grâce à une invention magique, le chauffage, nous n'avons plus à lutter contre le froid comme nos ancêtres !

Et sans brûler ces calories excessives, forcément nos rondeurs vont prospérer. Alors si elles diminuent l'envie de faire l'amour, deux solutions : faire du sport pour éliminer ou manger moins...

Le Dr Buvat détaille ainsi les liens entre le poids et la sexualité :

"Il existe deux cas où le poids affecte la sexualité, ce sont la dépression saisonnière et l'obésité chez les femmes. Mais pour ces dernières, l'explication résiderait davantage dans les problèmes d'image corporelle, qu'au niveau hormonal. Quelques kilos peuvent suffire pour avoir un retentissement négatif sur la perception que l'on a de son corps et le désir sexuel."

Que ces Messieurs soient aussi attentifs à leur bedaine ou aux poignées d'amour qui s'arrondissent car ils peuvent se sentir moins désirables chargés de ces kilos supplémentaires et leur désir sexuel peut en être affecté.

Hot, caliente, chaud…

Nous fantasmons rarement sur le fait de faire l'amour dans un igloo... Et le vocabulaire sexuel (certes peu distingué) utilise des qualificatifs axés sur la chaleur : une fille est "hot", elle a le "feu aux fesses", etc. De là à penser que la température de notre corps influence notre libido, il n'y aurait qu'un pas.

Mais d'après le Dr Buvat, une température basse ne joue pas sur le désir et le chauffage a révolutionné les choses : nous ne vivons plus les saisons comme nos ancêtres ! Et si la neige qui tombe ne prête pas forcément aux fantasmes, un feu de cheminée (avec ou sans peau de bête) ou un bain chaud à deux sont plus inspirants.

Inventer une sexualité hivernale

A priori, les doudounes et les cols roulés sont moins suggestifs que les robes légères... mais tout est question d'imagination. Le déshabillage peut se révéler beaucoup plus excitant avec plus de couches à enlever...

"En hiver, il faut inventer sa sexualité, elle est moins naturellement animale, et c'est passionnant car plus il y a de l'imaginaire, plus il y a de désir", rajoute le Dr Manon Bestaux, sexologue et présidente du Syndicat national des sexologues cliniciens. "Je conseille de développer ses cinq sens et créer une nouvelle donne dans sa sexualité", conclut-elle.

Et si le froid paralyse et n'incite pas au striptease suggestif, pourquoi ne pas rester habillé en n'ôtant que le strict nécessaire et en s'inventant un scenario ?

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Troubles de l’érection : une dysfonction érectile peut annoncer un problème vasculaire

La dysfonction érectile est définie comme l’incapacité persistante, ou récurrente, à obtenir ou maintenir une érection permettant un rapport sexuel satisfaisant. Elle peut être liée à une maladie ou être d’origine psychique ou mixte.

Troubles de l’érection : COMPRENDRE
 

Des mots pour les maux
Le terme de « dysfonction érectile » remplace le terme « d’impuissance » qui sous-entendait un trouble sévère rendant impossible un rapport avec pénétration.
• Dans le pénis, les « corps caverneux » sont une éponge vasculaire active constituée de cellules musculaires lisses qui entourent des espaces contenant du sang, les « espaces sinusoïdes ».
• Autour des corps caverneux, « l'albuginée » est une membrane fibreuse, peu extensible et résistante, qui permet la rigidité du pénis lorsqu’elle est tendue par le remplissage des corps caverneux.
• Les « artères caverneuses » s’ouvrent et remplissent les corps caverneux tandis que les veines de drainage se ferment.
• L'innervation pro-érectile est issue de différents systèmes nerveux non volontaires (« autonomes »), qui sont véhiculés par les racines nerveuses sacrée (S2-24) et dont la molécule effectrice est « l’oxyde nitreux ou NO ».

Qu'est-ce qu’une dysfonction érectile ?

A tout âge, de très nombreux hommes connaissent parfois des « pannes sexuelles ». Celles-ci sont le plus souvent liées à la fatigue, au stress, à diverses préoccupations, à la prise d’alcool ou à des problèmes avec leur partenaire. Ces troubles occasionnels ne constituent pas des troubles de l’érection (ou « dysfonctions érectiles ») proprement dits.
Pour que la dysfonction érectile soit avérée, il faut que l’incapacité à obtenir ou à maintenir un rapport sexuel satisfaisant soit persistante ou récurrente, pendant une durée d’au moins 3 mois.
L’initiation d’une érection est provoqué au niveau d’une zone très spécifique du cerveau (« hypothalamus ») par une stimulation érotique, qui peut être visuelle, tactile, olfactive ou par des pensées érotiques. Des influx nerveux parviennent alors aux organes génitaux où un processus biologique et biochimique (libération d’oxyde nitreux ou NO) provoque le gonflement et la rigidité du pénis.
Libéré par le système nerveux pro-érectile, le NO déclenche l’ouverture des artères péniennes et la relaxation des cellules musculaires lisses des corps caverneux qui permettent l'ouverture des espaces sinusoïdes et leur remplissage de sang artériel. Lorsque les espaces sont remplis, la compression des veines va s'opposer à la sortie du sang et permettre d'obtenir la rigidité du pénis (« mécanisme veino-occlusif » ou « mécanisme de la cocotte minute »).
Les cellules qui tapissent la surface des espaces sinusoïdes sont étirées par ce remplissage et secrètent elles-aussi du NO qui participe au maintien de l'érection.
Une diminution de la stimulation sexuelle, ou l’éjaculation (qui s’accompagne d’une libération importante d’adrénaline), entraîne une contraction des cellules musculaires et une décompression des veines : le sang va pouvoir s’évacuer normalement, les corps caverneux vont se vider et le pénis va retrouver sa taille normale.
Les corps caverneux sont donc les véritables moteurs de l’érection et sont décrits comme des éponges actives, ayant à leur service des artères et des veines, et sous la commande d’un système nerveux non-volontaire. Le dysfonctionnement d’une de ces structures (artères, corps caverneux, veines et système nerveux) peut aboutir à une dysfonction érectile.

Quels sont les signes de la dysfonction érectile ?

Il peut s’agir de l’incapacité à obtenir une érection, mais le plus souvent les troubles se limitent à une incapacité à maintenir une érection jusqu’à l’orgasme ou jusqu’à la pénétration de sa partenaire : perte de l’érection ou baisse de la rigidité lors de la pénétration.
Parfois, il s’agit simplement d’une rigidité insuffisante qui gêne la pénétration et ne produit pas un rapport satisfaisant.

Quelles sont les causes de la dysfonction érectile ?

La dysfonction érectile peut être liée à une maladie ou à une cause psychique ou elle peut être mixte. Parmi les causes les plus fréquentes de la dysfonction érectile, on trouve le vieillissement, le diabète, l'athérosclérose et les médicaments.
• Les médicaments sont à envisager en premier car il sont nombreux à pouvoir provoquer ce trouble et le remède est assez simple : discuter avec son médecin pour son remplacement. Pour en déterminer la responsabilité dans le trouble (« imputabilité »), il faut s’appuyer à la fois sur la notice du produit et sur la chronologie de l’apparition des troubles par rapport à l’initiation du traitement.
En cas de traitement antihypertenseur, les deux classes le plus souvent incriminées sont les bêtabloquants non sélectifs et les diurétiques thiazidiques. Si le patient est coronarien ou diabétique, il faut toujours demander un avis cardiologique avant toute modification du traitement. Au cours du syndrome dépressif, un traitement antidépresseur sérotoninergique (IRS ou IRSNA) peut être à l’origine d’une dysfonction érectile, sachant que le trouble dépressif lui-même peut aussi provoquer ce trouble. D’autres médicaments peuvent être à l'origine d’une dysfonction érectile : neuroleptiques, autres antihypertenseurs (antialdostérone), inhibiteurs de la 5-α réductase et antiandrogènes.
• En cas de dysfonction érectile survenant au cours d’un diabète, il faut rechercher des complications macro- et/ou micro-angiopathiques et neuropathiques associées qui peuvent expliquer ce trouble (cause mixte à la fois vasculaire et neurologique).
• Les autres facteurs de risque cardiovasculaire (tabagisme, HTA, dyslipidémie) ou une maladie cardiovasculaire athéromateuse avérée (cardiopathie ischémique, artérite oblitérante des membres inférieurs, anévrisme de l'aorte abdominale ou antécédent d'accident vasculaire cérébral), peuvent être responsables d’une dysfonction érectile en raison du rétrécissement du calibre interne des artères, du fait des dépôts de cholestérol (comme du calcaire dans un tuyau).
• En cas d’atteinte associée de la paroi interne des artères (« dysfonction endothéliale »), comme dans le diabète, l’HTA, une dyslipidémie, le tabagisme), c'est le NO sécrété par l’endothélium qui fait défaut et cela altère la qualité de l'érection.
• Certaines affections neurologiques peuvent s’associer à ce trouble (maladie de Parkinson, sclérose en plaques, épilepsie, démence ou séquelles de traumatisme médullaire) en raison d’atteintes des connexions nerveuses au sein des circuits neurologiques de l’érection.
• Le même mécanisme peut être incriminé au cours d’une chirurgie abdomino-pelvienne (adénome ou cancer de la prostate), d’une irradiation abdomino-pelvienne (cancer de la prostate, de la vessie ou du rectum) ou d’un traumatisme du petit bassin.
• Une maladie ou une insuffisance des glandes hormonales (« endocrinopathie ») peut parfois être mise en cause comme : un déficit en testostérone lié à l'âge, un dysfonctionnement de la thyroïde ou une insuffisance surrénalienne (« maladie d'Addison »).
Le rôle de la testostérone sur le désir est désormais bien connu. Le déficit en testostérone, ou insuffisance androgénique, affecte en premier lieu la survenue des érections nocturnes dont la commande cérébrale est « androgéno-dépendante ». Les érections nocturnes pourraient jouer un rôle sur la bonne qualité (« trophicité ») du tissu érectile. Par ce biais, un déficit en testostérone pourrait retentir sur la fonction érectile en particulier chez le sujet âgé.
• Une maladie du sang peut entraîner une dysfonction érectile par lésion des corps caverneux comme la drépanocytose, la thalassémie et l'hémochromatose.
• Il en est de même pour les malformations de la verge (maladie de Lapeyronie, hypospadias…).
• Des troubles du sommeil peuvent contribuer à la dysfonction érectile comme le syndrome d'apnée du sommeil ou simplement une insomnie.
• Une addiction à l'alcool ou à la drogue peut occasionner une dysfonction érectile.
• Il faut toujours penser en dernier à une anxiété de performance sexuelle mais cela peut être simplement des événements de vie négatifs (chômage, décès, infertilité, divorce) ou positifs (naissance, promotion, nouvelle rencontre) dans les 6 mois avant l'apparition des troubles.

Quelles sont les complications de la dysfonction érectile ?

Plusieurs études ont confirmé que l'insuffisance érectile était à l'origine d'une importante souffrance chez l'individu qui en est atteint ainsi que chez sa partenaire et ont démontré l'importance du bénéfice apporté par la correction des troubles érectiles.
La dysfonction érectile est un « symptôme sentinelle », c’est-à-dire qu’elle peut témoigner d’une maladie sous-jacente plus grave, comme une athérosclérose artérielle, un diabète ou une dépression. Le risque de mourir d'un événement cardiovasculaire est deux fois supérieur chez un diabétique ou un hypertendu souffrant de dysfonction érectile.

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Le sexe est-il bon ou mauvais pour le cœur ?

Le sexe, à la fois bénéfique et dangereux

En dehors de son apport essentiel aux plaisirs de l’existence, l’activité sexuelle est à la fois bénéfique pour l’endurance du cœur et des vaisseaux… et éventuellement dangereuse si le système cardio-vasculaire se trouve déjà au bord de la rupture. En 2012, l’Association américaine de cardiologie précisait néanmoins que, globalement, les bénéfices dépassaient les risques, lesquels redescendent à leur niveau de base environ deux heures après le coït.

L’activité sexuelle protège le cœur

De nombreuses études montrent qu’une activité sexuelle régulière est très protectrice pour le cœur… comme n’importe quelle activité physique ! En effet, l’exercice n’est pas si violent puisque le pouls, qui oscille normalement entre 60 et 80 pulsations par minute, dépasse rarement les 130 pulsations, et la pression systolique (la plus haute), les 170 mmHg… du moins chez des hommes jeunes sans pathologie. Des chiffres qui correspondent à ceux atteints lors d’un effort physique d’intensité modérée.

Une influence quasi nulle sur la survenue d’infarctus

Mais ce visa pour le septième ciel est-il encore valide pour les personnes qui ont subi un pontage ou une opération du cœur, qui souffrent d’angine de poitrine ou d’arythmie, ou qui ont déjà fait un infarctus du myocarde ? Contrairement à une idée reçue, l’activité sexuelle ne peut que très rarement être mise en cause dans la survenue d’un infarctus du myocarde. Dans les années 60, une étude japonaise, fondée sur près de 6 000 cas de mort subite, en avait identifié 34 survenues au cours d’un rapport sexuel, soit 0,5 %. D’autres études plus récentes, notamment celle menée par les scientifiques du célèbre Karolinska Institutet, en Suède, ont confirmé que le chiffre atteint au maximum 1,3 %.

Le risque d’attaque cardiaque n’en demeure pas moins multiplié par deux dans l’heure suivant les rapports… et par quatre chez les patients sédentaires. Surtout s’ils associent la prise d’alcool aux galipettes pour se désinhiber !

Savoir gérer après un accident cardiaque

Au début, fatigue et légère dépression freinent généralement la libido. Et quand l’envie revient, elle s’accompagne souvent de la peur que cela ne provoque une nouvelle crise cardiaque. Il est vrai que faire l’amour augmente le rythme du cœur et la tension. Les cardiologues comparent volontiers l’exercice avec son (sa) partenaire habituel (le) à la montée en 10 secondes de 20 marches d’escalier ou encore à une randonnée de 3 à 6 km à l’heure sur terrain plat. Des chiffres qui grimpent en cas de passion naissante : l’effort demandé au cœur correspondrait alors plutôt à la montée de 3 étages en petite foulée ! En cause : les hormones du stress libérées à cette occasion qui accroissent le risque cardiaque.

Adapter son traitement si nécessaire

Dans tous les cas de figure, il est toujours plus prudent de demander conseil à son cardiologue. Les médecins recommandent souvent d’attendre 6 semaines après un infarctus. Ensuite, le risque est faible, moindre que si l’on se met en colère ! « Et il diminue encore si l’on a suivi une rééducation cardio-vasculaire pour réhabituer le cœur et les artères à l’effort, précise le Pr Claire Mounier-Vehier, présidente de la Fédération française de cardiologie, et si l’on continue à l’entraîner par la pratique d’une activité physique régulière. »

Bien sûr, il faut aussi prendre scrupuleusement ses médicaments et ne pas les arrêter de son propre chef, même si l’on a l’impression qu’ils entraînent des troubles sexuels (ce qui peut arriver). Mieux vaut voir avec le médecin comment adapter le traitement. Car si on laisse le problème cardiaque s’aggraver, les problèmes sexuels ne peuvent qu'empirer alors que des médicaments peuvent faciliter l’érection.

De rares contre-indications

Si l’amour charnel reste très majoritairement conseillé aux patients dont le problème cardiaque est stabilisé, en cas d’angine de poitrine ou d’autre risque, un test d’effort peut être demandé par le médecin pour déterminer la marche à suivre. Un état cardio-vasculaire jugé trop précaire (angor instable, arythmie à risque, insuffisance cardiaque avancée) peut alors conduire à déconseiller toute activité physique, même intime, en attendant que les choses s’améliorent. Pour les autres personnes, il n’y a aucune raison de pratiquer l’abstinence. Ni de trembler en faisant l’amour car les peurs infondées peuvent aussi détériorer la qualité des relations sexuelles.

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L'éjaculation précoce en chiffres

L'éjaculation précoce est un trouble fonctionnel qui touche 1 homme sur 5 en France. Un médicament, le Priligy, et l'apprentissage de certaines habitudes peuvent aider à surmonter cette difficulté dans la vie de couple.

L'éjaculation précoce, ou prématurée, n'est pas une maladie, mais une difficulté fonctionnelle. Pour des raisons génétiques en effet l'éjaculation est rapide chez l'homme, mais on peut la retarder.

En cas de trouble de l'éjaculation, il est recommandé de consulter ou votre médecin généraliste ou un sexologue qui pourra vous aider et en vous prescrivant un médicament développé pour cette indication et vous aider à moduler l'intensité de l'excitation pour retarder l'éjaculation.

« Il existe un médicament contre l'éjaculation précoce disponible en France, le Priligy (dapoxétine). Il ne guérit pas l'éjaculation précoce, mais il la retarde et prolonge ainsi la durée du rapport. Autrement dit, quand un homme prend du Priligy, ce réflexe devient moins rapide. Mais quand il arrête, les choses ont tendance à redevenir ce qu'elles étaient... sauf si le problème était simplement dû à un manque de confiance en soi. Il s'agit d'une aide au traitement, mais pas d'une solution miracle » explique Catherine Solano, médecin, sexologue.

Ce médicament n'est donc pas suffisant. Il doit être prescrit dans le cadre d'un travail personnel et doit être accompagné de «l'apprentissage des habiletés nécessaires ». « Il s'agit, pour l'homme, d'apprendre à gérer son excitation sexuelle grâce à des exercices pratiques, de respiration, de mouvements du bassin... Le choix des postures et du rythme joue aussi un rôle, tout comme les échanges verbaux pendant les rapports » rappelle Catherine Solano.

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La dysfonction sexuelle masculine

Les dysfonctions sexuelles et les troubles du désir peuvent toucher tout le monde, autant les hommes que les femmes et se manifester à tout âge. La sexualité censée être épanouissante peut alors peser lourd sur les épaules d’un couple.

Peu importe le problème, il est souvent difficile de discerner ce qui est physiologique de ce qui est psychologique. Les idées, les pensées et les sentiments ont au moins autant d'importance que les manifestations physiques.

Principales formes de dysfonction sexuelle masculine

Dysfonction érectile. On peut diagnostiquer une dysfonction érectile lorsque s'installe une incapacité répétée d'avoir une érection ou de la maintenir convenablement durant le coït. Elle ne doit pas être confondue avec la panne érectile isolée ou occasionnelle qui, bien que souvent vécue de manière gênante, devrait être perçue pour ce qu’elle est : normale. La grande majorité des hommes connaissent un jour ou l'autre de telles périodes sans que leur vie ou celle de leur partenaire n'en soit pour autant perturbée. La dysfonction érectile touche environ 20 % des hommes âgés de 50 ans à 59 ans, une proportion qui augmente avec l'âge et la maladie. Il n'en demeure pas moins qu'un homme en bonne santé peut demeurer actif sexuellement jusqu'à un âge avancé.

Baisse du désir. Autrefois exclusivement associée aux femmes, la panne du désir sexuel touche tout autant les hommes. Une infinité de facteurs peuvent nuire au désir. La culture, les valeurs, la situation économique et le contexte social en sont quelques-uns. En fait, un véritable trouble du désir est diagnostiqué lorsque la baisse de libido survient sans raison apparente et persiste dans le temps. En général, les facteurs impliqués dans la dysfonction érectile peuvent aussi altérer le goût pour l'activité sexuelle.

Éjaculation précoce. On peut diagnostiquer ce trouble sexuel lorsque, de manière systématique et incontrôlée, l'homme éjacule à la moindre excitation, souvent même avant d'avoir pénétré sa ou son partenaire. Le phénomène peut aussi être présent à la masturbation. Encore une fois, cette situation peut se présenter à l'occasion chez un homme normal et en bonne santé; il arrive à la plupart des hommes, un jour ou l'autre, d'éjaculer avant le moment où ils l'auraient souhaité. Chez l'éjaculateur précoce, le phénomène n'est pas occasionnel, il constitue plutôt une constante, un modèle comportemental exclusif. Ce trouble sexuel toucherait environ le tiers des hommes, ce qui en fait le trouble sexuel le plus fréquent1.

L’éjaculation retardée ou anéjaculation. L'homme éprouve de la difficulté à éjaculer ou y parvient seulement si le coït est très long. Ce trouble est en augmentation. Il peut être dû à des problèmes de santé (diabète, maladie neurologique…), ou bien à la prise de certains médicaments, en particulier les antidépresseurs. Dans d’autres cas, il est lié à une retenue psychique, un manque de lâcher prise ou encore à la surconsommation d’images X qui entraîne l’excitation à monter d’une manière particulière qui ne se retrouve pas dans une relation de couple.

Maladie de La Peyronie, bien qu'il ne s'agisse pas d'une dysfonction mais d'une maladie anatomique. Décrite pour la première fois en 1743 par le chirurgien français François de la Peyronie, cette maladie se caractérise par une phase de douleur puis une déformation du pénis en érection :  courbure vers un côté, le haut ou le bas due à l’apparition d’une plaque fibreuse non élastique dans les tissus du pénis. Cela peut être douloureux pour l'homme, ou gênant sur le plan mécanique et l'empêcher (totalement ou en partie) d'avoir des rapports sexuels normaux. Cette maladie touche environ 1 % des hommes. Elle peut, dans certains cas, entraîner une dysfonction érectile. Elle survient le plus souvent sans cause connue ou peut être consécutive à une blessure qui provoque une cicatrisation fibreuse dans les tissus péniens. Même quand elle semble sans cause apparente, elle est sans doute due à de microtraumatismes du pénis. Les troubles peuvent être, suivant les cas, de nature provisoire ou permanente.

La sexualité avec l’âge

Il peut être rassurant de savoir que, pour la majorité des gens, tous les mécanismes physiologiques pour atteindre la satisfaction sexuelle sont présents, peu importe l'âge. Qui plus est, être actif sexuellement contribue à une bonne santé physique, ce qui augmente la longévité! Cependant, le couple traversera parfois une période d'ajustement (souvent aux abords de la retraite), qui l’amènera à explorer de nouveaux moyens de vivre la sexualité. Avoir des attentes irréalistes peut entraver cette recherche. Sachons qu'il est normal qu'avec l'âge : l'intensité des sensations et de l'orgasme soit moins puissante; le pénis en érection soit moins rigide et moins élevé; et que l'excitation sexuelle arrive plus lentement et demande une stimulation plus directe de la part de la (ou du) partenaire.

États ou situations à l'origine des dysfonctions sexuelles

Parmi les principales :

Problèmes de santé physique. Plusieurs problèmes de santé peuvent être à l’origine d’une dysfonction érectile et, parfois, d’une libido plus faible.

  • Diabète : l'excès de glucose dans le sang porte atteinte aux mécanismes de l'érection;
  • Troubles cardiaques ou athérosclérose (formation de plaques sur la paroi des artères, qui rétrécit leur ouverture);
  • Hypertension;
  • Embonpoint ou obésité;
  • Maladie grave ou chronique (maladie de Parkinson, sclérose en plaques, etc.);
  • Dépression;
  • Hypogonadisme : un trouble hormonal qui engendre une carence en androgènes, des hormones responsables de l'émergence des caractères sexuels masculins;
  • Lésion à la moelle épinière à la suite d’un accident, selon l’endroit et la gravité de la lésion. Par exemple, une lésion à la hauteur du cou peut altérer l’érection dite « psychogène », liée au désir, mais préserver l’érection réflexe, liée à un centre réflexe situé au bas du dos.

Médicaments ou traitements. Certains traitements (contre l’hypertrophie bénigne de la prostate, par exemple) ou médicaments (certains antidépresseurs, antihistaminiques et médicaments qui baissent la pression artérielle, notamment) agissent sur la capacité à avoir une érection.

Tabagisme, abus d'alcool ou de drogues. Ils peuvent contribuer à la dysfonction érectile.

Difficultés dans le couple. Des conflits non réglés avec le ou la partenaire se répercutent souvent sur le désir d'entreprendre des rapports sexuels et de se laisser aller intimement avec sa (ou son) partenaire. Une homosexualité latente ou non reconnue peut avoir des conséquences sur le déroulement des relations sexuelles.

Stress, dépression, anxiété. La tension nerveuse générée par des préoccupations (inquiétudes liées au travail, à la famille, aux difficultés financières, etc.), l'anxiété et la dépression réduisent bien souvent l’énergie et le désir sexuel. Il peut aussi y avoir une appréhension vis-à-vis des relations sexuelles, en raison de mauvaises expériences antérieures ou de la peur de l'échec, appelée anxiété de performance.

En cas d’éjaculation précoce. Son origine implique souvent un ensemble de facteurs, dont certains sont psychologiques et d’autres physiologiques : une hypersensibilité du gland du pénis ou un problème cardiaque, de l’anxiété reliée à la performance sexuelle ou des difficultés relationnelles avec la ou le partenaire.

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 Principales formes de dysfonction sexuelle masculine

 Dysfonction érectile. On peut diagnostiquer une dysfonction érectile lorsque s'installe une incapacité répétée d'avoir une érection ou de la maintenir convenablement durant le coït. Elle ne doit pas être confondue avec la panne érectile isolée ou occasionnelle qui, bien que souvent vécue de manière gênante, devrait être perçue pour ce qu’elle est : normale. La grande majorité des hommes connaissent un jour ou l'autre de telles périodes sans que leur vie ou celle de leur partenaire n'en soit pour autant perturbée. La dysfonction érectile touche environ 20 % des hommes âgés de 50 ans à 59 ans, une proportion qui augmente avec l'âge et la maladie. Il n'en demeure pas moins qu'un homme en bonne santé peut demeurer actif sexuellement jusqu'à un âge avancé.

 Baisse du désir. Autrefois exclusivement associée aux femmes, la panne du désir sexuel touche tout autant les hommes. Une infinité de facteurs peuvent nuire au désir. La culture, les valeurs, la situation économique et le contexte social en sont quelques-uns. En fait, un véritable trouble du désir est diagnostiqué lorsque la baisse de libido survient sans raison apparente et persiste dans le temps. En général, les facteurs impliqués dans la dysfonction érectile peuvent aussi altérer le goût pour l'activité sexuelle.

 Éjaculation précoce. On peut diagnostiquer ce trouble sexuel lorsque, de manière systématique et incontrôlée, l'homme éjacule à la moindre excitation, souvent même avant d'avoir pénétré sa ou son partenaire. Le phénomène peut aussi être présent à la masturbation. Encore une fois, cette situation peut se présenter à l'occasion chez un homme normal et en bonne santé; il arrive à la plupart des hommes, un jour ou l'autre, d'éjaculer avant le moment où ils l'auraient souhaité. Chez l'éjaculateur précoce, le phénomène n'est pas occasionnel, il constitue plutôt une constante, un modèle comportemental exclusif. Ce trouble sexuel toucherait environ le tiers des hommes, ce qui en fait le trouble sexuel le plus fréquent1.

 L’éjaculation retardée ou anéjaculation. L'homme éprouve de la difficulté à éjaculer ou y parvient seulement si le coït est très long. Ce trouble est en augmentation. Il peut être dû à des problèmes de santé (diabète, maladie neurologique…), ou bien à la prise de certains médicaments, en particulier les antidépresseurs. Dans d’autres cas, il est lié à une retenue psychique, un manque de lâcher prise ou encore à la surconsommation d’images X qui entraîne l’excitation à monter d’une manière particulière qui ne se retrouve pas dans une relation de couple.

 Maladie de La Peyronie, bien qu'il ne s'agisse pas d'une dysfonction mais d'une maladie anatomique. Décrite pour la première fois en 1743 par le chirurgien français François de la Peyronie, cette maladie se caractérise par une phase de douleur puis une déformation du pénis en érection :  courbure vers un côté, le haut ou le bas due à l’apparition d’une plaque fibreuse non élastique dans les tissus du pénis. Cela peut être douloureux pour l'homme, ou gênant sur le plan mécanique et l'empêcher (totalement ou en partie) d'avoir des rapports sexuels normaux. Cette maladie touche environ 1 % des hommes. Elle peut, dans certains cas, entraîner une dysfonction érectile. Elle survient le plus souvent sans cause connue ou peut être consécutive à une blessure qui provoque une cicatrisation fibreuse dans les tissus péniens. Même quand elle semble sans cause apparente, elle est sans doute due à de microtraumatismes du pénis. Les troubles peuvent être, suivant les cas, de nature provisoire ou permanente.

 La sexualité avec l’âge

Il peut être rassurant de savoir que, pour la majorité des gens, tous les mécanismes physiologiques pour atteindre la satisfaction sexuelle sont présents, peu importe l'âge. Qui plus est, être actif sexuellement contribue à une bonne santé physique, ce qui augmente la longévité! Cependant, le couple traversera parfois une période d'ajustement (souvent aux abords de la retraite), qui l’amènera à explorer de nouveaux moyens de vivre la sexualité. Avoir des attentes irréalistes peut entraver cette recherche. Sachons qu'il est normal qu'avec l'âge : l'intensité des sensations et de l'orgasme soit moins puissante; le pénis en érection soit moins rigide et moins élevé; et que l'excitation sexuelle arrive plus lentement et demande une stimulation plus directe de la part de la (ou du) partenaire.

 États ou situations à l'origine des dysfonctions sexuelles

Parmi les principales :

Problèmes de santé physique. Plusieurs problèmes de santé peuvent être à l’origine d’une dysfonction érectile et, parfois, d’une libido plus faible.

  • Diabète : l'excès de glucose dans le sang porte atteinte aux mécanismes de l'érection;
  • Troubles cardiaques ou athérosclérose (formation de plaques sur la paroi des artères, qui rétrécit leur ouverture);
  • Hypertension;
  • Embonpoint ou obésité;
  • Maladie grave ou chronique (maladie de Parkinson, sclérose en plaques, etc.);
  • Dépression;
  • Hypogonadisme : un trouble hormonal qui engendre une carence en androgènes, des hormones responsables de l'émergence des caractères sexuels masculins;
  • Lésion à la moelle épinière à la suite d’un accident, selon l’endroit et la gravité de la lésion. Par exemple, une lésion à la hauteur du cou peut altérer l’érection dite « psychogène », liée au désir, mais préserver l’érection réflexe, liée à un centre réflexe situé au bas du dos.

Médicaments ou traitements. Certains traitements (contre l’hypertrophie bénigne de la prostate, par exemple) ou médicaments (certains antidépresseurs, antihistaminiques et médicaments qui baissent la pression artérielle, notamment) agissent sur la capacité à avoir une érection.

Tabagisme, abus d'alcool ou de drogues. Ils peuvent contribuer à la dysfonction érectile.

Difficultés dans le couple. Des conflits non réglés avec le ou la partenaire se répercutent souvent sur le désir d'entreprendre des rapports sexuels et de se laisser aller intimement avec sa (ou son) partenaire. Une homosexualité latente ou non reconnue peut avoir des conséquences sur le déroulement des relations sexuelles.

Stress, dépression, anxiété. La tension nerveuse générée par des préoccupations (inquiétudes liées au travail, à la famille, aux difficultés financières, etc.), l'anxiété et la dépression réduisent bien souvent l’énergie et le désir sexuel. Il peut aussi y avoir une appréhension vis-à-vis des relations sexuelles, en raison de mauvaises expériences antérieures ou de la peur de l'échec, appelée anxiété de performance.

En cas d’éjaculation précoce. Son origine implique souvent un ensemble de facteurs, dont certains sont psychologiques et d’autres physiologiques : une hypersensibilité du gland du pénis ou un problème cardiaque, de l’anxiété reliée à la performance sexuelle ou des difficultés relationnelles avec la ou le partenaire.
 

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Troubles sexuels : et si c'était la thyroïde ?

Troubles sexuels : et si c'était la thyroïde ?

Les troubles sexuels sont fréquents et importants chez les hommes atteints d'un dysfonctionnement de la thyroïde.

Il est donc essentiel d'en parler à son médecin, d'autant plus que les troubles sexuels cèssent le plus souvent avec le traitement de la thyroïde.

  • Thyroïde : une affaire de production d'hormones
  • Thyroïde et libido
  • Problèmes de thyroïde et troubles de la sexualité

Thyroïde : une affaire de production d'hormones

La thyroïde, par l'intermédiaire des hormones qu'elle produit, intervient un peu partout dans l'organisme. Elle contribue à la régulation de fonctions importantes, comme la température du corps, la consommation d'énergie, le rythme cardiaque, le système nerveux, le tube digestif, l'appareil génital, etc. Elle agit aussi par exemple sur le tonus, la peau, les cheveux, les ongles...…

Les symptômes signalant une anomalie de la thyroïde (trop ou trop peu de production d'hormones thyroïdiennes) sont aussi extrêmement variés.

Symptômes en cas d'hypothyroïdie
Ainsi, en cas d'hypothyroïdie (trop peu de production d'hormones), l'organisme tend à se ralentir : diminution du rythme cardiaque, prise de poids, constipation, crampes, frilosité, perte de tonus, dépression, arrêt des règles, etc.

Symptômes en cas d'hyperthyroïdie
Inversement en cas d'hyperthyroïdie (trop de production d'hormones), l'organisme tend à s'accélérer : accélération du rythme cardiaque, perte de poids, contraction musculaire rapide, faiblesse musculaire, excitation, agressivité, etc.

Thyroïde et libido

S'ajoute à l'ensemble de ces symptômes, une diminution de la libido, qu'il s'agisse d'une hypo ou d'une hyperthyroïdie. Toutefois, l'impact sur la sexualité d'une anomalie de la thyroïde a été peu exploré chez les hommes. Or selon une étude italienne, les troubles sexuels sont très fréquents en cas d'hyperthyroïdie ou d'hypothyroïdie : 

  • une baisse de la libido chez 18% des patients hyperthyroïdiens et 64% des hypothyroïdiens ;
  • des troubles de l'érection, respectivement chez 3% et 64% des patients ;
  • une éjaculation précoce, chez 50% et 7% des patients ;
  • un retard à l'éjaculation, chez 15% et 64% des patients.

Or l'administration d'un traitement visant à régulariser la fonction thyroïdienne s'accompagne d'une amélioration nette des troubles sexuels. Par exemple, la prévalence de l'éjaculation précoce est passée de 50 à 15% chez les patients hyperthyroïdiques, tandis que le retard à l'éjaculation s'est amélioré pour la moitié des patients hypothyroïdiques.

En conclusion, en cas de problème de thyroïde, il convient de rechercher d'éventuels troubles sexuels. Et inversement, en cas de troubles sexuels, il est important d'évaluer la fonction de la thyroïde. Si cette dernière est en cause, un traitement visant à normaliser la fonction de la glande peut suffire à supprimer les troubles sexuels.

 Cette information rappelle qu'il est très important d'oser parler de ses troubles sexuels à son médecin afin de trouver des solutions et de déceler d'éventuelles anomalies causales, d'autant plus faciles à traiter qu'elles sont diagnostiquées précocement. Rappelons aussi qu'un trouble de l'érection peut aussi souvent révéler la présence d'une maladie cardiovasculaire sous-jacente….

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 Les troubles de la sexualité masculine sont fréquents et plus ou moins graves selon leur fréquence et les répercussions psychologiques qu'ils provoquent.

 Quand ils ont des répercussions négatives importantes sur le couple, il faut déterminer leur origine afin de pouvoir les soigner efficacement.

  • Les troubles de l'érection
  • L'éjaculation prématurée
  • Les causes de l'éjaculation retardée et les solutions

 

Les troubles de l'érection

Les troubles de l'érection vont de simples difficultés passagères à une dysfonction érectile complète (souvent qualifiée d’« impuissance » en langage courant). En France, ils touchent 2,5 millions d'hommes.

 L'origine de ces troubles peut être organique (physique) ou psychologique, mais le plus souvent les deux facteurs sont imbriqués.

Les origines organiques

Les maladies cardiovasculaires et leurs facteurs de risque (tabagisme, sédentarité, hypertension artérielle…), le diabète, les atteintes de la moelle épinière (paraplégie, tétraplégie…), certaines maladies neurologiques, le déficit en hormones de type androgènes ou l’excès de prolactine, l'alcoolisme, les atteintes du bassin ou du système urogénital (chirurgie de la prostate pour cancer…).

Les origines médicamenteuses

Certains médicaments peuvent avoir pour effet secondaire des troubles de l'érection.

Les causes psychologiques

Un manque de confiance en soi, une peur de ne pas être à la hauteur, un niveau de stress élevé, un trouble de l’identité sexuelle, une dépression, un traumatisme sexuel (agression, viol), un traumatisme psychique (agression, deuil), une partenaire castratrice (agressive, dominante…), un conflit dans le couple...

 Dans tous les cas, des solutions spécifiques sont aujourd'hui proposées à l’homme souffrant de trouble érectile :

 Le médecin peut proposer différents traitements selon le cas :

  • Les médicaments de la famille des IPDE5 dont le plus connu est le Viagra®, aujourd’hui vendu comme générique sous son nom chimique, le Sildenafil.  Le Cialis® ou Levitra® font partie aussi de cette famille. Ils sont efficaces pour 70 % des hommes souffrant de dysfonction érectile. Ce sont des vasodilatateurs facilitant l'afflux sanguin dans les artères du pénis et donc l'érection. Ces médicaments sont uniquement prescrits sur ordonnance, car ils présentent des contre-indications : ils ne peuvent jamais être associés aux médicaments dits « dérivés nitrés », ni aux « poppers », drogues interdites par la loi, mais néanmoins consommées par certaines personnes.
  • Les injections intra-caverneuses, Carverject®, ou Edex®, sont des traitements de deuxième ligne. Lorsque les médicaments en comprimés ne sont pas efficaces, les injections de substance active dans les corps caverneux du pénis sont souvent une solution qui fonctionne. Le traitement est plus difficile à manier, car l’homme doit apprendre à réaliser lui-même son injection avant la relation sexuelle. La même molécule active, l’alprostadil, peut être utilisée par voie trans urétrale (Muse®) : il s’agit d’insérer une sorte de minuscule suppositoire par l’ouverture de l’urètre.
  • Le vacuum ou pompe à érection est aussi un traitement de deuxième ligne. Non chimique, il consiste à placer le pénis dans un tube où l’on fait le vide, ce qui produit une force aspirant le sang vers les corps érectiles. Il suffit alors d’utiliser un anneau pénien pour conserver l’érection le temps d’une relation sexuelle.
  • L’implant pénien est utilisé lorsqu’aucune autre méthode n’est efficace. Il s’agit d’une intervention chirurgicale où le chirurgien insère des implants dans les corps caverneux. Ces implants seront ensuite invisibles et gonflables au moment où l’homme qui en a bénéficié souhaite une relation sexuelle.
  • Le versant psychologique des dysérections nécessite un travail avec un sexothérapeute afin d'agir sur les causes conscientes ou inconscientes du problème. La psychothérapie peut consister en un travail sur la confiance en soi, le dépassement d’un traumatisme, l’affirmation de soi, les relations de couple…

 

L'éjaculation prématurée

 L'éjaculation prématurée ou précoce est le trouble sexuel le plus fréquent chez les hommes.

 Elle se définit par une durée trop courte du rapport sexuel à partir de la pénétration, l’impossibilité pour l’homme de retarder son éjaculation, et une insatisfaction dans le couple pour au moins un des deux partenaires.

Lorsque la durée de la pénétration n’excède pas 3 minutes, le traitement consiste pour commencer en un médicament, le Priligy®, retardateur de l’éjaculation.
Une alternative est l’application d’anesthésiques locaux sur le gland, afin de limiter les sensations et ralentir la survenue de l’éjaculation. Ils peuvent être associés à des préservatifs.

 Mais les traitements médicaux seuls ne suffisent pas. Ils sont un starter pour apprendre à fonctionner de manière autonome.

 Ensuite, l’homme doit apprendre les habiletés nécessaires afin de savoir retarder son éjaculation, c’est-à-dire la manière de ralentir la montée de son excitation. Cela peut consister en des exercices de masturbation lente en se concentrant sur les sensations et en faisant durer le plaisir. Des exercices de couple peuvent également être prescrits par un sexologue : musculation périnéale, apprentissage de la respiration adaptée, diminution des tensions musculaires pendant la relation sexuelle, stop and go (pratique de pauses lorsque l’excitation monte trop haut et risque de déclencher l’éjaculation)… Le squeeze, pratique consistant à pincer la racine du gland lorsque l’excitation s’élève est moins pratiquée, car moins agréable et pas plus efficace que le stop and go.

 L'anéjaculation ou éjaculation retardée sont des dysfonctionnements sexuels plus rares (environ 3 %) qui empêchent l'homme de parvenir à l'éjaculation ou qui rendent sa survenue difficile ou très tardive, et cela, malgré une érection normale.

Les causes de l'éjaculation retardée et les solutions

  • L’éjaculation retardée est le plus souvent liée à la prise de certains médicaments retardant ou empêchant l’éjaculation. Les médicaments les plus couramment impliqués sont les antidépresseurs. Le traitement de l’éjaculation retardée est alors de changer de médicament lorsque c’est possible.
  • Certaines anéjaculations sont liées à des problèmes de prostate tel un adénome de prostate opéré qui entraîne une éjaculation rétrograde, donc une éjaculation présente, mais inapparente puisque le sperme remonte dans la vessie. D’autres sont liées à une neuropathie souvent due au diabète qui entraîne aussi une éjaculation rétrograde. D’autres anéjaculations sont dues à des maladies neurologiques.
  • La consommation importante de films X peut entraîner des problèmes d’éjaculation retardée ou difficile. La montée de l’excitation s’habitue à la vision d’images X et ne monte plus suffisamment pour aboutir à une éjaculation lors de relations sexuelles de couple. La solution est d’arrêter la consommation d’images X.
  • Lorsque l’anéjaculation ou éjaculation retardée n’est pas liée à ces causes, elle est le plus souvent d’origine psychique. Il peut s’agir d’une difficulté à lâcher prise, à s’abandonner au plaisir, à la peur de procréer, à des difficultés de couple… Le traitement consiste alors en une psychothérapie afin de dépasser ces difficultés, et de résoudre des conflits psychiques, dépasser des inhibitions…

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Petits et gros troubles de la sexualité

Troubles sexuels Avec le stress et les aléas de la vie de couple, il arrive que vous connaissiez des petites pannes... Quand faut-il s'inquiéter ? Plus qu'ailleurs, lorsqu'elles se situent sous la ceinture, les douleurs et pathologies ne sont pas à négliger. Sachez relever la tête et prenez votre destin en main.

Problèmes sexuels

Sans forcément finir mal, certaines histoires d'amour connaissent quelques aléas. Lorsqu'ils sont masculins, les troubles sexuels prennent une importance particulière. Infections sexuellement transmissibles, troubles de l'érection, éjaculation prématurée, fluctuations hormonales. Tour d'horizon des amours impossibles.

 

En finir avec l'éjaculation prématurée

Ejaculation prématurée Décider de la survenue de l'éjaculation n'est pas toujours une évidence. La sensibilité et l'émotivité ne permettent pas à certains de maîtriser leur excitation sexuelle. Quand parle-t-on d'éjaculation prématurée ? Comment surmonter ce trouble ?. Grâce à une prise en charge interactive exclusive, sachez faire durer le plaisir.

 

Redressez la barre !

Près de trois millions de Français seraient victimes de troubles érectiles. Longtemps restés tabous, ces problèmes sortent aujourd'hui de l'ombre. Découvrez les secrets de cette mécanique intime, les ennemis de l'érection, les clés d'un dialogue harmonieux et les traitements.

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Commentaires (1)

1. Nathalie 14/10/2018

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Cordialement
Nathalie L

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